8 octobre 2007

Un odeur qui rappel milles souvenirs...

Aussi terre à terre que je peux l'être... Je suis une fille très nostalgique. Mais seulement avec les bons souvenirs. Les mauvais, je m'en sers uniquement pour ne pas répéter deux fois les mêmes erreurs et pour avancer.

Mais, il y a tellements de choses que je voudrais revivre car c'était des purs délices de bonheur... Et il y a quelques temps. Au début septembre, je suis allé marcher sur le bord de l'eau à Magog et à un certain moment, l'odeur des vagues qui viennent agressivement mourir sur les rochers m'a rappeler mon enfance. On habitait sur le bord de l'eau, et cet odeur est gravé dans ma mémoire à tout jamais. De sentir ce doux mélange d'algues, de poisson et de moisisure laissé par l'eau sur la rive, m'a propulser il y a 13-14 ans. Alors que je passais mes étés à jouer sur la plage et à me baigner...

Hier, je suis allé marcher dans la nature. L'automne, c'est tellement beau, toutes les couleurs c'est un beau marriage qui annonce vraiment la fin de l'été et le début de l'hiver qui viendra nous faire grelotter beaucoup plus vite qu'on l'espérait. Le son des feuilles qui se déchire sous mes pas, de voir les feuilles tomber doucement comme si elles effectuaient une danse, cet odeur sucré et frais qui nous rappelle le temps des pommes et que le temps se rafraîchit. J'adore l'automne, c'est ma saison préférer. C'est beau, ça sent bon, on ne fond pas de chaleur et on ne gèle pas encore. C'est le confort total, le meilleur moment de l'année pour marcher. Toutes les citrouilles qui sont vendues en quantités industrielle dans tous les supermarchés, ont pour mission de ne pas nous faire oublier Halloween qui viendra bientôt sonner à nos portes. Peu de temps après Halloween, on est englouti par la magie de Noël qui est tout autant merveilleux.

Mais revenons-en à mes feuilles mortes, leur odeur me rappellent mes parents qui à chaque année depuis toujours sont à la chasse en ce moment. Je viens d'Abitibi et ils ont un camp de chasse là-bas, pas trop loin de leur maison. Aller marcher dans le bois, me rappelle quand on avait la permission de les accompagner. Qu'il ne fallait pas faire de bruit pour ne pas faire peur aux orignaux. Toutes les parties de cartes qui s'est joué à la table de cuisine de ce camp, y sont surement pour quelque chose dans l'usure de cette table justement. C'est la même odeur de quand je partais du camp de mon père et que j'empruntais le chemin que lui et mon parrain ont bûcher pour se rendre au camp de mon parrain à environ 10 minutes de marches de celui de mon père. Chaque fois que j'ai parcouru ce chemin j'étais hypper attentive à chaque son, j'avais tellement peur de me faire attaquer par un animal, mais en même temps je trouvais le paysage spectaculaire. À certains endroit entres les branches d'arbre on pouvait apperçevoir le canal que mon parrain prenait pour se rendre à son camp en bâteau. C'était un super cadeau de la nature cet endroit. Et l'odeur qui a eu la gentillesse de venir me chatouiller les narines hier, était la même qui emplissait mes poumons d'air dans mon jeune temps, où j'allais à la chasse avec mes parents.

Une simple odeur, peut réveiller en nous tellement de souvenirs. C'est clair que parfois c'est des souvenirs qu'on aurait aimé mieux ne pas se rappeler mais quand c'est un beau souvenir c'est magique. Un espère de miracle dans le fond.

J'ai déjà lu dans un des livres de Paulo Coelho ceci à propos des miracles...

Chaque jour, Dieu nous donne, avec le soleil, un moment où il est possible de changer tout ce qui nous rend malheureux. Chaque jour, nous feignons de ne pas nous rendre compte que ce moment existe, nous faisons semblant de croire qu’aujourd’hui est semblable à hier et sera semblable à demain. Mais l’être qui fait attention au jour qu’ill est en train de vivre découvre l’instant magique. Celui-ci peut être caché dans la minute où, le matin, nous mettons la clé dans la serrure, dans l’intervalle de silence qui suit le repas du soir, dans les mille et une choses qui nous paraissent toutes semblables. Mais cet instant existe, un instant où toute la force des étoiles passe par nous et nous permet d’accomplir des miracles.

Ce texte me donne la croyance en mon petit moment de bonheur comme étant un petit miracle de la vie. Tout ça, causé par une simple odeur, filtré par mes narines qui à produit à mon cerveau un petit signal, pour aller ouvrir tel tiroir dans lequel se trouvait ces si jolis souvenirs...