17 février 2010

Pro allaitement, pro couche de cotton, pro AVAC ou juges de vie ???

Salut tout le monde...


J'ai écrit ceci sur mon blogue et je vous le copie ici aussi car je voulais vos opinions également...Je sais que je lance une pierre dans l'eau avec ce post et que certaines d'entres vous ne seront pas d'accord avec moi. Mais j'ai assisté à un débat sur les pours et les contres de l'allaitement, les couches de coton et les AVAC et j'avoue que je me pose certaines questions...




En ce qui me concerne, je ne juge personne, c'est chacun ses choix et j'assume les miens. Par contre je ne suis pas obliger d'être d'accord avec les autres. Ce qui me déçoit c'est ceux et celles qui font sentir les autres coupables selon leurs choix, qui les font douter. Je trouve ça un peu méchant. Je m'explique et au cas où il y aurait des personnes qui se sentent visé ici, bien désolée, je ne vise personne j'exprime une opinion et personne n'est obligé d'être d'accord avec moi...





Il y a les pro allaitement (et je priorise l'allaitement aussi)


Il y a les pro couche de coton (que j'admire)


Et il y a les pros AVAC





C'est vrai que ces trois choses sont ce qu'il y a de mieux.





J'aimerais seulement qu'on arrête de juger celles qui ne veulent pas allaiter, celles qui vont acheter des pampers et celles qui auront des césariennes.





Je trouve ça dommage qu'on doivent de trouver une excuse de nos jours parce qu'on ne veut pas allaiter. Moi la première j'aurais aimé allaiter, mais ça ne fonctionne pas. Et si il y a une chance que ça fonctionne au prochain bébé, je le ferai. Je leur donne le colustrum à la goutte et malheureusement pour moi, il n'y a rien de plus qui veut sortir de mes seins. Et oui on m'a fait sentie coupable de ça, personne n'a pensé que ça me faisait de la peine de ne pouvoir allaité, ben non, on m'a jugé et renoter et renoter les côtés négatifs à ne pas allaiter, ce qui a rendu mon deuil de l'allaitement encore plus difficile.






Il y a plusieurs femmes qui décident de ne pas allaiter et elles ont plusieurs raisons différentes. Je serai tenté de dire, d'essayer avant de dire non, comme quand on refuse de manger une chose sans même y avoir goûter de peur de ne pas aimer ça. Dans la plupart des cas, c'est positif. Mais il arrive que non et il faut respecter ça... Le pire c'est dans les hôpitaux, je ne trouve pas ça correct. Je connais une fille qui n'a pas allaité car elle a été abusée étant jeune et ça la met mal à l'aise d'allaiter, elle en fait un genre de blocage. Croyez-vous qu'elle méritait toutes les choses méchantes qu'on lui a dite pour la faire sentir coupable ? Je ne crois pas, c'est vrai, elle n'a racontée son histoire à personne mais de toute façon, on n'a pas à juger les autres.






J'aime qu'il y ait des marraines d'allaitement, j'aime qu'il y ait des associations pour ça et si il existe un seul truc pour que je puisse allaiter mon prochain bébé, tant que ce n'est pas trop douloureux et que ça ne me fait pas faire une dépression, je vais tout essayer et pour avoir manqué ce privilège qui me baume le coeur, je dis à toutes de l'essayer. Mais si ça vous tente carrément pas, assumée votre décision et MOI je respecterai votre choix.






Pour les couches de cotons, je n'ai aucune excuse en dehors que je n'ai pas la mise de fond. Et que je suis paresseuse. J'encourage tout le monde à le faire pour me déculpabiliser moi-même. Mais ça ne m'intéresse pas, même si je suis une personne pour qui l'écologie a une immense importance. Mais encore la, j'ai pas envie qu'on s'obstine avec moi pour me convaincre. Je ne suis pas fine mais ça ne me tente pas. Je veux juste que mon choix soit respecté. Quoi que peut-être qu'un jour une personne aura la phrase magique pour me convaincre. Avec ma garderie j'en ai gardé quelques-uns des enfants avec des couches de cotons, j'en ai vu des sortes différentes, je les ai utilisés sur les enfants que je garde et je n'en ai aimé aucune. La seule chose que j'aime des couches de cotons c'est qu'elles sont bonnes pour l'environnement. Alors go, go les filles utiliser les à ma place, vous êtes hot, courageuse et je vous admire... Pour les paresseuses comme moi, bien je vous comprends...






Mon dernier point porte sur l'AVEC et c'est suite à des commentaires qu'une fille du forum a eu sur son poste que je me questionne... Qui dit AVAC dit aussi césarienne. Ce n'est pas évident. À ma première fille j'ai eu une césarienne endormie, et plus jamais je ne voulais vivre ça. Mon bassin n'avait pas ouvert et je ne savais pas si c'était un événement isolé où si ça serait comme ça à chaque grossesse. Mais quand j'ai eu ma deuxième fille j'ai envisagé l'AVAC, même si j'ai une peur bleu de faire une rupture utérine. Je suis un peu peureuse que voulez vous... Quoi qu'il en soit, ma première cicatrice ne me permet pas de tenter un AVAC et ça été conclu par 2 gynéco de villes différentes. En plus ma fille se présentait pas les pieds et je devais être provoquée à 38 SA à cause de mon diabète. Finalement à 37SA j'ai du accoucher car mon placenta était fini, complètement fini je devrais dire. Alors j'ai eu une césarienne d'urgence.






Donc au troisième, je ne me pose même pas la question j'aurai une césarienne planifiée. Ce que je trouve plate, ce sont celles qui veulent une césarienne planifiée pour une question de date de fête où de raison personnelle à elle et non au bébé. Si j'avais le choix, mon bébé serait dans mon ventre jusqu'à ce qu'il décide de sortir où jusqu'à ce que sa date soit périmée. Mais pas avant. Ma fille est née à 37SA et elle a des séquelles permanentes. Je sais mieux que n'importe qui que le 40SA est primordial. Encore là, je ne vous juge pas, mais j'ai du mal à comprendre comment une date de fête peut être plus importante que la santé d'un petit miracle. Tomber enceinte, n'est pas facile et pour certaine ça relève du miracle alors je ne comprends pas comment on peut vouloir jouer sur la santé de notre bébé pour un caprice.






Par contre, si c'est votre santé morale ou physique qui est atteinte, il ne faut pas niaiser et assumer votre décision. Je sais que ce n'est pas évident. À Camille, j'avais tellement mal au bassin que je n'étais presque plus capable de marcher. Je voulais accoucher à 36Sa tellement j'avais mal. Et j'ai toffé jusqu'à passé 40 semaines. Je peux facilement comprendre qu'en fin de grossesse on est à boute, mais ce n'est pas deux semaines qui changeront grand chose. Sur ce point, je ne suis pas nécessairement d'accord avec celles qui veulent une césarienne planifiée, je ne comprends pas nécessairement vos besoins face aux dates. Mais je respecte votre point de vu et jamais je ne jugerai personne sur ça. Mais j'ai le droit de donner mon opinion comme d'autres ont le droit de donner la leur sur l'allaitement. Ce que je demande c'est de faire tout ça dans le respect. Pas comme ce que j'ai vu à plusieurs reprises où le ton monte et où certaines se mettent à pleurer...






Pour l'AVAC, je crois que c'est un choix plus personnel, et qu'il faut en évaluer les pour et les contre et choisir ce qui est mieux pour son bébé, selon notre cas. J'aurais aimé un accouchement naturel sans épidural, mais dans mon cas c'est à oublier alors je dois vivre avec ça. Mais je trouve chanceuse celles qui pourront le faire et je jalouse celles qui le réussiront. Je jalouse encore plus celles qui accoucheront à la maison, c'était mon plus grand rêve, un accouchement à la maison et être foule extra collé sur mon bébé et l'allaiter. Être en parfaite symbiose avec mon bébé dans notre bulle. Mais bon la vie en a décidé autrement.






Je demande juste à tous et à toutes d'y penser deux fois avant de juger les autres car personne n'aime être jugé. Je suis rarement en accord avec les autres, mais je ne juge jamais personne même si j'ai mon opinion sur tout et un opinion bien arrêté quelques fois. Comme certains et certaines d'entre-vous ne seront pas d'accord avec moi.






Je voulais faire passer mon message alors SVP ne tirez pas sur le messager...


11 février 2010

Maman...

Maman, si il y a bien une chose dans le monde que je voulais, c'était d'un jour me faire appeler maman. Après 5 ans d'essaie et 4 fausse-couche, j'ai enfin eu le plus grand des bonheurs qu'il soit possible de vivre dans ce monde : Donner la vie. En 2004, je donnais naissance à Camille, ma belle grande sensible qui a eu 5 ans en décembre dernier. 2 ans et 1 fausse-couche plus tard, j'accomplissais le miracle de la vie une deuxième fois en mettant au monde un petit bébé miracle qui a frôlé la mort en naissant. Voilà comment est née ma Sophie, téméraire et débordante d'énergie, elle aura 3 ans en avril.

Voilà que 2 ans et trois fausse-couche plus tard, j'apprends cette semaine que je suis enceinte. Je suis vraiment heureuse de cette nouvelle. J'ai toujours voulu avoir une grande famille, j'ai toujours voulu avoir de la vie et de la joie autour de la table pendant les repas.

Peut importe ce que l'on fait de notre vie, pour presque tous les humains de cette terre, il y a une chose à laquelle on sera toujours lié d'une manière extraordinairement spéciale. Notre mère... Maman est dans 98% des cas, le premier mot que l'on prononce. Peut importe notre âge, on a toujours besoin de notre mère et même si elle n'est jamais parfaite, quoi que l'on fasse, il n'est est impossible de ne pas l'aimer.

Une mère c'est comme un enfant, c'est intouchable, c'est précieux et c'est synonyme d'amour et de réconfort. Voilà ce que je veux être dans la vie... Une mère à part entière. J'ai cherché le mode d'emploi et je ne l'ai pas trouvé, alors j'ai décidée d'être la mère que je suis.

Quelle mère je suis ? Une mère poule, qui aime ses enfants plus que tout au monde, je suis là pour les guider sur la route de la vie et leurs apprendre à faire leur propre choix. Je vais les materner, les coller et les bécoter plus qu'il en faut mes enfants. Je ne veux qu'ils manquent de rien, je veux que mes enfants aient de bonnes valeurs et qu'elles sachent la vraie définition du mot respect. J'essaie de les stimuler et de leur donner une bonne éducation. Jusqu'à présent je suis fière de mes filles donc fière de moi.

Dans les prochaines semaines, je vais avoir mal au coeur, mal aux seins, mal à tête, je vais mal dormir, faire des cauchemars, je vais devoir me lever la nuit pour aller faire pipi, sans compter la fatigue. Ensuite viendra les maux de dos, l'impatience et encore la fatigue, le manque d'appétit et l'insomnie. Mais après tout ça viendra, les échographies où je rencontrerai mon petit miracle via les ultrasons, le moment où je sentirai mon bébé bouger, mon ventre qui deviendra immense et qui me fera me sentir immensément belle et le grand jour viendra où je ferai enfin la rencontre de ce petit être extraordinaire qui aura besoin de tout l'amour que je serai capable de lui donner. Et pour ça, tout le reste en vaut la peine. Pour ça, pour ce bébé, il me fait plaisir d'avoir mal au coeur, d'avoir un caractère de cochon et d'avoir tous les symptômes qui viennent avec la grossesse. Pour ça, je suis prête à endurer bien des misères car un bébé c'est le plus beau des miracles et depuis deux ans que j'attends ce moment alors je vais en vivre chaque semaine pleinement car rien au monde ne me fait plus plaisir que d'être enceinte.

C'est mon cadeau de St-Valentin, un test de grossesse avec un beau +
Dans neuf moi je serai maman et neuf mois après ça, j'entendrai probablement mon petit miracle prononcer ce mot qui me met les larmes aux yeux tellement il a une valeur inestimable... Le mot "Maman"...