19 décembre 2009

Le fabuleux destin de Sophie Desjardins

Quelle histoire, pauvre petite Sophie, depuis sa naissance que la vie lui met des bâtons dans les roues. Et digne d'elle même, depuis sa première seconde de vie, elle se bat, elle fonce et croque dans la vie a pleine dents et ce avec le sourire.


Avant de commencer je dois vous dire que ma grande Camille qui aura 5 ans dans une semaine. Est née au bout de 5 années d'essais et 4 fausse-couche. Mon ancien gynéco, voulait m'enlever l'utérus car j'étais trop malade à cause que j'avais des problèmes avec. Mais JE VOULAIS un BÉBÉ à MOI. Donc Camille était un miracle pour nous, d'autant plus qu'on avait arrêté tous les médicaments pour tomber enceint et ne pas faire de fausse-couche. J'ai eu une belle grossesse, mais j'ai passé à un cheveu de mourir en lui donnant la vie. Sophie quant à elle, c'était une surprise, nous n'étions pas en essaie. Ma grossesse a été un long 9 mois de baby blues et mon accouchement un rêve. Jusqu'à ce que l'on sache que quelques minutes de plus et j'aurais donné la vie à un bébé mort-né...


Pour ceux qui ne connaissent pas son histoire, je vais vous la résumer et pour ceux qui la connaissent, bien un peu plus bas, je donne des nouvelles fraîches de sa santé suite à son hospitalisation de cette semaine...


Sophie est née en césarienne d'urgence à 37 semaines, car mon placenta était rendu au bout de son chemin. Il était temps pour elle de d'immerger dans ce monde de câlins et de bisous que lui réservait sa maman et son papa. Mais, elle n'a pas été capable de respirer d'elle même, elle n'était pas capable de téter et ses ongles n'étaient pas encore poussés. Ça c'était ce qui était apparent pour le moment. On a vite découvert qu'elle avait un souffle au coeur et une hernie au nombril. Mais rien d'inquiétant, tout ça se corrigerait tout seul.


Ensuite il y a eu la jaunisse qui a durée plus d'un mois. Elle est née à 8lbs 4oz et quand nous sommes sorties de l'hôpital 48 heures après ma césarienne, elle pesait 6lbs 8oz. C'était une grande maigre... Ensuite elle a pris plus de 2 mois à récupérer son poids de naissance en plus du muguet et qu'elle ne buvait toujours pas bien. Vers 1 mois, les crises de pleurs on commencé en plus qu'elle régurgitait sans arrêt. 1 ou 2 semaines plus tard, elle s'est mise à vomir en jet et un beau jour, elle a vomit du sang. Résultat... Intolérance aux protéines bovines, au soja et aux oeufs. Elle a donc eu un lait bizarre à boire et tout à commencer à se replacer. Mais quand elle a commencé à manger tout a été à recommencer. Son alimentation a été bien compliquée jusqu'à ses 2 ans environ.


Jusqu'à 1 ans son canal lacrymal a été bloqué, quand on a eu rendez-vous en ophtalmo pour la faire opérer, ils se sont rendus compte qu'elle avait besoin de lunettes. Donc en plus de tout le reste elle devait endurer de minis lunettes sur le bout de son mini nez. Depuis sa naissance sa santé n'est qu'une suite d'embûche et d'épreuve à surmonter. Aujourd'hui du haut de ses 2 ans et demi. Elle doit prendre des médicaments pour son estomac tous les matins, des pompes pour l'asthme quand elle a une rhume ou qu'elle fait un trop gros effort, sans oublier de porter ses lunettes.


MAIS dans tout, elle a été une championne. On dit qu'il y a toujours 2 côtés à une médaille et c'est vrai. Là c'était le côté noir... Il y a aussi un beau côté avec tout pleins de belles couleurs...


En venant au monde, elle se tournait sur le côté.
À 4 mois, elle roulait sur elle même et avant ses 5 mois, elle tenait assis.
À 6 mois, elle marchait à 4 pattes et à 7 mois elle aurait été capable de marcher si elle n'avais pas eu les pieds croches.
À 4 mois, elle débarquait d'elle même de sa balançoire Ocean Wonder et de son siège d'auto de bébé. Donc à ne pas laisser sur le comptoir de cuisine, croyez-moi.
À 13 mois elle a commencé à marcher et à 14 mois à courir. À 12 mois elle était capable de grimper sur mon comptoir de cuisine en se faisant une échelle avec une chaise et mon rangoir à patates.
Sophie a toujours un sourire au visage, ne chiale presque jamais et ne se plaint jamais. Elle rit tout le temps et n'a peur de rien. On la chicane rarement car elle écoute presque toujours les consignes. Elle fait ses nuits depuis ses 3 semaines et se lève en général vers 8h le matin. Tous les amis de la garderie sont en amour avec elle et veulent jouer avec elle. Elle et sa soeur sont très complices, elles s'aiment beaucoup et ne se chicane presque jamais... Je suis vraiment chanceuse ! Personne ne sait résister à sa face de pète...


Vous voyez quel genre d'enfant elle est ?


Comme si tout ça n'était pas assez... Le 24 novembre, après sa grande soeur et sa maman elle a eu la H1N1. J'étais un peu découragé car ça faisait depuis 2 semaines qu'elle traînait un rhume et elle toussait un peu. Donc un gros 8 jours de fièvre pour ma peanut, j'avais le coeur serré. Pendant ce temps, sa grande soeur Camille, était aux prises avec une infection urinaire. Donc beaucoup de stress pour maman et papa.
Donc après 8 jours de H1N1, notre Sophie telle qu'on la connaît est de retour, elle a même été s'assoire à côté du père-noël le temps d'une photo !
Mais le lendemain, mon bébé était redevenu amorphe et n'était plus fonctionnel du tout. On a cru à un retour en force de sa H1N1 alors on a attendu quelques jours, voir si elle irait mieux. Mais après 72h de fièvre en haut de 40 degré et ce même avec du tylénol au 4 heures, j'ai compris qu'il y avait anguille sous roche. Mais voilà qu'une tempête, venait remettre mon projet d'aller à Sainte-Justine à plus tard...


Bref, vendredi le 11 déc., après 7 jours de fièvre en haut de 40 degré, nous voilà enfin dans la salle d'attente de Sainte-Justine. Il n'a pas fallu longtemps pour nous faire dire qu'elle avait un infection urinaire, elle aussi... Mais ils décident de la garder sous observation car elle est complètement déshydratée et sont état général fait vraiment peur. Au bout de quelques heures et d'une dose d'antibiotique, ils ont décidé de la garder pour la nuit.


Alors voilà que mon coeur tachycardien de maman était à nous serré dans un étau. Mon bébé, hospitalisé, quand allais-je voir le bout avec Sophie et sa santé de merde ??? Je me sentais impuissante, inutile, j'aurais tellement voulu pouvoir faire n'importe quoi, aussi infime soit-il, au moins un petit geste pour la soulager. Mais la seule chose que je pouvais lui offrir était mon amour, alors croyez-moi qu'elle en a eu. À part, d'aller aux toilettes, je ne l'ai pas quitté des yeux. Je voulais qu'elle puisse compter sur moi en tout temps. Même quand c'était dur et que j'avais envie de m'effondrer et de me brailler le coeur, je suis resté forte pour elle.


Donc toute la nuit, ils lui ont donné du soluté pour l'hydrater et ils lui ont essayé toute sorte d'antibiotiques. Le lendemain midi, on avait congé mais elle gardait sa perfusion afin de revenir le lendemain pour une autre dose d'antibiotique intraveineux. Quand ils l'ont piqué, j'ai eu peur que Sophie se demande pourquoi, je lui faisais subir tout ça, elle est bien trop petite que je la fais souffrir par amour pour elle, pour qu'elle guérisse et redevienne la petite tornade sur 2 pattes qu'elle a l'habitude d'être.


Donc on retourne à la maison mais elle ne feel vraiment pas mieux. Elle passe la soirée couchée sur le divan et elle continue de faire de la fièvre. Ses pipis sont bruns et ça pu autant qu'une moufette qui vient de se vider la vessie... Le lendemain, on retourne à Sainte-Justine pour une dose d'antibiotique. Pauvre cocotte, dès qu'elle voit une infirmière, elle hurle au meurtre. Elle a peur et elle cris, pas mécament dans mes fesses, pas mécament dans mes fesses. Je veux la rassurer mais elle n'a pas le choix d'avoir des suppositoires en plus de la prise de température rectale. Mais pauvre ti poulet, elle veut rien dans ses fesses, que je la comprends...


On retourne encore à la maison, elle ne va toujours pas mieux et la fièvre ne baisse pas. Chose qui n'est pas normal vu que ça fait 48 heures qu'elle est sur antibiotique. Le lundi on devait encore retourner à Sainte-Justine pour une autre dose, ainsi que pour un écho rénal. Vu qu'elle faisait encore de la fièvre, le médecin était inquiet. Elle a peur, elle est fatiguée et elle est tannée, elle veut retrouver le calme et la sécurité dans sa vie. Elle n'était pas au bout de ses peines. Les résultats de l'écho ne sont pas bons, elle a le rein droit très affecté, il est inflammé et infecté. En plus qu'elle continue à faire de la fièvre, ils décident de l'hospitaliser de nouveau et ce jusqu'à ce qu'elle ait un beau 48h sans fièvre... Donc en ce lundi 14 décembre, on appel papa pour qu'il nous apporte des bagages et on se prépare à récupérer notre chambre au 6ème étage...


Lundi soir, elle a encore fait de la fièvre, le mardi elle a vu les médecins des maladies infectieuses et un pédiatre, elle avait 2 équipes qui travaillaient pour elle, afin de lui trouver un maudit antibio qui fonctionne... Mardi pas de fièvre, mercredi un autre écho qui démontre que rien n'a vraiment changé mais la fièvre est tombée et elle recommence à manger. Que du liquide, compote, jell-o. Mais au moins elle mange... Par contre, elle a toujours aussi peur des infirmières et médecin, dès qu'elle les vois, elle crie encore pas mécament dans mes fesses, la même choses à chaque fois que je la change de couche. Mercredi, ils lui changent encore d'antibiotique, mais cette fois, il semble mieux fonctionner, Sophie reprend des couleurs, elle recommence à sourire et à vouloir jouer. Enfin, je commence à croire que je ne passerai pas Noël à Sainte-Justine. Jeudi ils m'annoncent qu'elle pourra sortir de l'hôpital, avec un nouvel antibiotique aux bananes à donner par la bouche. Youpie ! Youpie !


Donc depuis jeudi soir, elle prend du mieux, elle prend bien ses médicaments, elle joue, parle et rit mais en petite quantité. Elle se fatigue vite et son caractère n'est pas super, super. À l'hôpital, elle faisait des cauchemars la nuit, elle criait, pas mécament dans mes fesses. Et encore aujourd'hui, quand je veux la changer de couche, elle me redit la même chose. Dire qu'elle était propre avant tout ça...


En espérant que tout ira bien maintenant. Elle aura un autre écho le 30 déc., on saura alors les répercutions de tout ça sur son rein. En espérant qu'elle n'ait pas des lésions permanentes...


Je tiens à dire un gros merci au personnel de Sainte-Justine, ils sont vraiment super, ils ont la patience des anges et la passion de leur métier. Jamais je ne leur dirai assez merci, surtout à Jocelyne une super infirmière que nous avons eu la chance de connaître lors de notre passage la-bàs. Je lui ai écrit une lettre pour la remercier d'avoir su mettre ma fille en confiance. J'ai aussi accroché un poster de Dora dans notre chambre avec une note d'encouragement pour les prochains occupant. De plus j'ai composé une chanson pour ma Sophie pendant que j'étais à ses côtés pour la supporter dans cette épreuve. Je vous la copierai un autre jour.


Alors voilà les péripéties du fabuleux destin de Ma Sophie Desjardins !
Merci à tous ceux qui nous ont aidé et supporté dans cette épreuve !!!


Nadia
xxx

4 décembre 2009

Vendredi 4 décembre !!! Fell in love...

Ce soir... Vendredi le 4 décembre 2009


Ce soir, le Canadien fêtait ses 100 ans et plus de 15 000 personnes étaient réunis au Centre Bell pour célébrer cet évènement...


Mais pas moi...


Ma petite personne, Nadia Martel, assistait à l'un des plus beaux moments de toute sa vie et ce en direct de Varennes ! Car ce soir avait lieu le dernier show de la tournée de l'album III de l'auteur-compositeur-interprète, Dany Bédar. Et je dois vous avouer chers lecteurs que c'était tout un Show !!!


Le spectacle a commencé à l'heure et comble de bonheur, pas de première partie ! Je sais combien il est important pour un nouvel artiste de se faire connaître en étant de la première partie d'un vétéran comme Dany Bédar, mais que voulez vous, moi c'est Dany Bédar que je voulais voir, lui et lui seul et j'en ai eu pour mon argent croyez-moi !!!


Fidèle à lui même Dany est arrivé sur scène dans sa bulle et il nous a livré le meilleur de lui même pendant 2h15 minutes. On n'a eu droit qu'au meilleur de Dany Bédar avec quelques petites surprises en bonus. En plus de son charme incroyable, de sa voix qui selon-moi est la plus belle voix du Québec, de ses mains qui parcourt sa guitare avec un naturel qui sort de l'ordinaire, son sourire à vous faire tomber par terre et ses yeux dans lequel on pouvait lire un immense bonheur, se soir, nous avons eu droit à Dany Bédar l'humoriste et je vous le jure, jamais je ne m'attendais à rire autant ! Vive Météo Média !!!


Il y a plusieurs années, alors que je n'étais même pas en âge d'entrer dans un bar, je suis allé voir quelques fois Dany Bédar jouer dans les petits bars de Val d'Or et il avait le même amour de la musique et la même fougue que se soir. Même après toutes ses années et tous ses succès, Dany est resté fidèle à l'homme et à l'artiste en devenir qu'il était déjà à l'époque et c'est ce qui encore une fois selon moi fait tout le charme de cet artiste accompli.


J'ai bougé au son de sa musique, vibré au son de sa voix, j'ai ressenti chaque note, chaque intonation, perçu chaque sourire et il a réussi à me faire voyager là où sa musique le faisait voyager lui... C'était l'une des plus belles soirées de ma vie et jamais, je n'oublierai ce moment aussi intense que celui de ce soir a été.


Et je crois que je ne serai pas la seule à ne jamais oublier cette soirée. Ce soir Dany a eu droit à une ovation debout et à une belle déclaration d'amour de la part de son public... C'était magique, on pouvait vraiment ressentir tout l'amour de chacun des fans présents dans la salle. J'avais rarement vécu quelque chose d'aussi touchant en assistant à un spectacle. Et comme je le dis toujours, on récolte ce que l'on sème et je crois sincèrement que cet amour du public pour Dany était bien mérité !


Seul petit bémol sur la soirée... Car dans la vie rien n'est parfait ! Dany a choisi de ne pas rencontrer son public à la fin du spectacle de peur d'attraper la H1N1. Ce n'est pas moi qui vais lui en vouloir car après 3 semaines d'enfer on vient enfin de se libérer des griffes de la H1N1. Mais plusieurs fans étaient bien déçus, je peux le comprendre. MAIS PAS MOI... J'étais là pour voir un bon show de musique et j'ai eu droit au meilleur de toute ma vie. Je respecte tout de fois son choix de ne pas vouloir être malade et ce même si j'aurais aimé le voir de plus près.


Je voudrais remercier Jean-Guy de Maguy Muzik pour son bon service ainsi qu'à son accueil. Grâce à Jean-Guy et à l'attention qu'il porte à ses clients, j'ai eu droit aux meilleurs billets pour le show de Dany Bédar. Merci vraiment beaucoup Jean-Guy.


Sa tournée terminée, Dany fera une pause bien méritée pour nous revenir avec de nouvelles chansons qui nous ferons encore une fois lever le poil sur les bras. J'espère qu'il prendra vraiment le temps de se reposer et comme toujours, j'attendrai avec impatience la sortie de son prochain album ainsi que sa prochaine tournée. J'ai toujours aimé Dany Bédar pour son incroyable talent, pour sa facilité à nous amener avec lui dans son monde, pour sa voix uniquement belle et mélodieuse, pour sa musique pour laquelle on a l'impression que chaque note a été soigneusement choisie, surtout pour ses textes qui me font voyager là où seulement quelques artistes sont capable de me faire aller et sa personnalité à couper le souffle. Et même si Dany Bédar est mon artiste coup de coeur et ce depuis plusieurs années... Ce soir... I'm Fell in love...


25 novembre 2009

Il y en a toujours des pires que nous, mais...

Parfois la vie peut se montrer très difficile avec nous. Dans ces moments là, il y a toujours quelqu'un pour nous dire de ne pas nous en faire, car il y a pire que nous. C'EST VRAI !!! MAIS... Je ne veux pas le savoir, je suis parfaitement consciente que présentement il y a un enfant en train de mourir dans cet hôpital. Mais MA FILLE est branchée sur un soluté et elle va mal, je ne sais pas encore ce qu'elle a et dans mon coeur de mère à MOI, c'est la fin du monde BON. Pour rien au monde je ne voudrais être à la place de la mère dont son enfant est en réanimation. Mais j'envie son courage car elle vit une épreuve cent fois pire à la mienne et pourtant moi je suis sans courage, je suis sans mot, je suis presque sans le souffle. Tellement je le retiens, jusqu'à ce qu'on nous annonce de quel mal souffre mon enfant. Une mauvaise nouvelle, c'est comme un moment magique mais en douloureux. Quand on tombe amoureux par exemple. On a l'impression que tout autour disparaît, on a connaissance de tout et de rien à la fois. On est si absorber par l'intensité des émotions qui nous submerge pour le monde qu'on en oublie tout le reste, parfois même de respirer. On a l'impression de flotter, d'être remplis de bonheur mais pourtant d'être si léger. Quand on vit un drame c'est la même chose, plus rien autour de nous n'existe, mais on a pas l'impression de flotter, ni d'être léger. On se sent lourd comme une tonne de brique qui coule à flot au fond d'un océan noir et terriblement glacé. On a mal partout, on est frigorifié, terrifier de cette peur qui pourrait nous enlever un enfant. On ne sait jamais quand c'est la fin. Et si c'était aujourd'hui. Et si je devenais celle dont personne ne veut la place car elle doit survivre au deuil de son enfant. Les idées se défile à la vitesse de l'éclair, on est incapable de penser à quoi que se soit de précis, et on pense à tout en même temps. On est déboussoler, perdu et terrifier. On a envie de demander des bras, une doudou, un suce et de pleurer nous aussi. Mais il ne faut pas, faut rester fort et courageux pour notre enfant, pour lui donner l'exemple et lui donner envie de se battre sur la fatalité s'acharne sur lui. L'attente doit durer une heure ou deux. Mais on a l'impression d'attendre 2 jours avant de savoir si on doit pleurer de joie ou de désespoir. Enfin le verdict tombe.... Infection urinaire qui est durement tombé dans les reins. La fin d'un stress et le début d'un autre, moins lourd par contre... Il reste à savoir à quel point ses reins ont été affecté et à quel point elle aura des séquelles permanentes. Encore là, on a peur et on se questionne. On a pas le droit de se laisser aller, faut encourager son enfant et lui mentir en lui disant que le pire est passé... Et là on repense à cette femme, cette mère qui endure présentement une souffrance pire que milles morts au fond de son coeur. Et oui on se trouve chanceux, mais en dedans de nous c'est tout de même la fin du monde car dans mon coeur de mère, je ne veux qu'une chose... Que ma fille soit pétante de santé, que ses joues soient toutes roses et son visage illuminé par un sourire. Je veux qu'elle soit heureuse et que sa seule préoccupation soit de se demander "à quoi je vais jouer maintenant" ??? Donc après avoir moi-même survécue à la H1N1, et survécue à la H1N1 de ma Camille non-négociable. C'est ma minie Sophie qui est aux prises avec ce virus épouvantable. Elle en a donc pour 4-5 jours à ne vouloir que mes bras. Seul aspect positif de la chose... Même si ce n'est qu'une grippe, mon coeur de mère en prend plein la gueule... Elle qui n'a peur de rien, qui est toujours sur un 10 cents, qui bouge sans arrêt et qui n'arrête jamais de parler... Ça la change énormément d'être aussi calme. Pauvre ti-poulet... Même s'il y a toujours pire que nous, on vis notre peine, nos peurs et nos angoisse avec nos tripes. Et si on suit cette logique, ça voudrait dire que quand on est heureux, il y a toujours quelqu'un de plus heureux que nous et ça c'est encore plus déprimant... Alors j'aime mieux me dire que y'en a pas de pire, mais au moins, y'en a pas de plus heureux que moi quand je le suis... Alors maintenant il ne me reste qu'à prier... Pour que ça n'empire pas, pour qu'il n'y ait pas de complications et surtout, j'ai hâte d'être complètement découragée parce que mes deux tornades me mènent la vie dure....