6 décembre 2010

Comme dans l'temps...

Dans quelques jours je vais avoir trente et un ans... En pensant à ça, j’ai soudainement eu envie de me replonger vingt ans en arrière et de me rappeler mes 11 ans...

Lors de mon anniversaire pour mes onze ans, j'ai reçu une radio cassette. Vous y pensez, des cassettes audio…Il me semble que c’est une antiquité quand j’y repense… Et si, j’y repense vraiment bien, c’est incroyable l’avancée technologique dans les vingt dernières années…Par contre, je suis de ceux et celles qui pensent que la technologie n’apporte pas que du bon…

Si ma mémoire est bonne…Il y a eu les vinyles qu'aujourd'hui valent une fortune pour les collectionneurs. Ensuite il y a eu une sorte de cassette qui ressemblait aux premières cassettes Nintendo. Sont venues ensuite les cassettes et plus tard les CD. En attendant les prochaines nouveautés dans le domaine musical… Parlant de Nintendo, on est maintenant loin de nos vieux Nintendo où il fallait souffler dans la cassette, pour essayer, je dis bien essayer de jouer une partie... Maintenant on peut y jouer sans manette... Je n’ose même pas imaginer ce que ça sera quand nos enfants auront trente ans…

L'été de mes onze ans, ma mère m'avais achetée une revue, je ne me souviens pas du nom, mais il y avait une section de correspondance... Alors, j'avais demandé à ma mère de m'acheter les plus beaux papiers à lettre. J'avais donné une deuxième vie, à une boîte à chaussure en la recyclant en une jolie boîte où j'y entreposerais mes papiers à lettre afin qu'ils ne perdent pas leur parfum. Ensuite, je m'étais bien installé dans mon lit, et avec tout le sérieux qu'une petite fille de onze ans peut avoir, je partais à la conquête des demandes de correspondance de ma super revue. J’étais assoiffée d’écriture, je voulais user mes mines de crayons sur mon beau papier et avoir mal au poignet à force de trop écrire… Sur toutes les demandes de correspondances, deux avaient retenues mon attention. J’étais convaincue d’avoir trouvé les correspondants parfait… Je me décidais donc, à leurs envoyer une belle lettre avec mon beau papier qui sentait si bon et je me suis mise à attendre leur réponses…

Est-ce que j’ai attendue en vain ??? Ce n'est pas ce qui compte... Ce qui compte c'est qu'aujourd'hui, si je veux écrire à une personne, j'ouvre mon laptop et j'envois un courriel ou encore je prends mon super cellulaire et j'envois un sms... Je suis la pro du message texte, j’aime mieux écrire que parler alors je ne téléphone plus j’écris… Et si je veux me faire des nouveaux amis, bien il y a Facebook. Même les cartes de fêtes et les cartes de Noël, on ne les envois plus par voie postale mais bien par courriel de nos jours. La magie d'une carte de noël réside dans l'amour qu'on y met en l'écrivant, en léchant l'enveloppe ou en collant le timbre. La magie est dans notre main qui devient endolorie à raison d’écrire toutes ces cartes ou encore dans le sourire de la personne qui la reçoit... Aujourd'hui quand on reçoit une carte de Noël, elle vaut deux fois plus chères à nos yeux car on sait à quel point c’est une belle attention. Surtout quand on pense à tous les moyens plus faciles de faire parvenir nos vœux du temps des fêtes à nos proches...

Les villes ont investies des millions dans les années 90 à vouloir moderniser leurs rues, leurs lampadaires et leurs devantures de magasins. Aujourd'hui le maire de notre ville, nous annonce qu'il y aura un budget de x millions pour refaire l'image de la rue principale et comme par hasard, on va lui donner un look, un peu plus vieillots... Comme autrefois...

À la fin des années 90 au secondaire, c'était cool, on pouvait appeler nos profs par leurs prénoms... Aujourd'hui, en maternelle, il faut dire Madame "x" ou monsieur "y" … Enfin un peu de politesse et un peu de respect. Je suis bien heureuse que les institutions veulent faire un retour en force du vouvoiement… Mais encore là, on veut revenir en arrière, car on se rend compte que certaines choses ne devraient pas être dépassées par l’avancement de l’homme…

Au secondaire comme menu, on avait le lundi des pogos, le mardi de la pizza, le mercredi (j'ai oublié) et le jeudi de la poutine...Comme vous pouvez le constater, le menu était très santé… Aujourd'hui, les nutritionnistes et les médecins capotent parce que le taux d'obésité est à la hausse. Alors, on nous parle de tous les bords et tous les côtés qu'il faut bien s'alimenter, pour ne pas avoir le cancer, de diabète ou pour éviter de faire un AVC. C'est absolument vrai qu'il faut bien manger, mais depuis plusieurs années le "fast food" est en force et ce partout… Autre fois, on mangeait beaucoup mieux, l'espérance de vie était peut-être moins longue mais au moins, le diabète et le cholestérol n'étaient pas chose courante…

Autrefois, il fallait tourner une manivelle pour démarrer le moteur de notre voiture. Aujourd'hui avec le démarreur à distance, on part notre char une heure à l'avance pour être sur de ne pas se geler le derrière en hiver... Même en été, il y a des gens qui utilisent leur démarreur avec l'air climatisée dans le tapis… Pour eux la couche d'ozone est beaucoup moins importante que le fait de suer trois minutes dans leur auto le temps de subir les effets positifs de l'air conditionnée. Le gouvernement se voit dans l'obligation d'investir des milliards pour enrayer l'effet de serre causé par l'homme et son besoin de confort.

Je suis pour l'avancement médical, il faut enrayer le cancer, il ne devrait plus avoir un seul enfant pris avec une maladie incurable. Ce mot ne devrait même pas exister "incurable"… Pourtant, il y a je ne sais combien d'années, les chercheurs se sont mobiliser pour trouver un vaccin contre la choléra et la malaria. Aujourd'hui, ils inventent des maladies pour vendre des vaccins et faire, faire des millions aux compagnies pharmaceutiques...

Je ne parle même pas des ordinateurs, des téléphones cellulaires qui en 1996 ressemblaient à une boîte à soulier noire. Et qui aujourd'hui, on peut écouter la télé dessus... Vive la technologie !!! Technologie qui nous facilite tellement la vie mais qui détruit notre planète à la vitesse grand V.

Je sais qu'on a besoin de la technologie pour sauver du temps, parce qu'avec le coût de la vie, les mamans ne peuvent plus se permettre de rester à la maison comme lorsque nous n'étions que des enfants. Que nous manquons littéralement de temps. On arrive de travailler il est près de 18h00, personne n'a mangé, les bains ne sont pas donné, les devoirs ne sont pas fait. Ensuite, il y a la vaisselle et à 21h00 on peut espérer s'assoir. Mais pas trop longtemps, il ne faut surtout pas se coucher trop tard, car le réveil sonnera tôt lui, le lendemain matin. Alors il faudra, se préparer, préparer les enfants, chercher un soulier ou une mitaine, gérer une chicane où deux, entre les sœurs et les frères, s'obstiner avec nos enfants pour qu'ils mangent et ensuite qu'ils se dépêchent. Et là, il faudra aller les porter à la garderie et à l'école. De nos jours, ça ne marche plus ces enfants là, bien trop fatiguant… Ensuite, il faut se rendre au travail, tout ça avant 8h00, car il ne faut surtout pas arriver en retard, on va se faire couper des heures sur notre paye et on n'en a surtout pas les moyens... Alors, oui nous avons besoin de technologie, car on a même pas le temps d'aller à la poste. Alors encore moins le temps de faire la file pendant une heure à la caisse le jeudi soir pour payer nos factures comme dans le temps...

Tout ceci semble bien stressant… Ça l'est… Ce n'est pas pour rien que de plus en plus de gens sont en burn-out ou en dépression. On a des vies de fous, si au moins on pouvait se reposer le week-end, mais non… On doit faire l'épicerie, le ménage, le lavage, aller porter les enfants chez des amis, ou au hockey ou à la danse. Ensuite un souper entre amis ou en famille, faut bien avoir une vie sociale… Première chose que l'on se rend compte… Il est dimanche soir vingt heure, les enfants ont oubliés un devoir, le linge est pas fini de plier et déjà une autre semaine qui commence. Au lieu de jeter leur argent par les fenêtres, le gouvernement devrait offrir aux familles qui ont un revenus inférieur à "x" montant, une allocation qui permettrait aux mères de rester à la maison avec leurs enfants ou encore, une allocation pour les frais d'une femme de ménage. On a plus de temps à consacrer à nos enfants et c'est très dommage car ils n'ont pas à payer pour ça. Résultat, ils passent deux fois plus de temps devant l'ordinateur ou devant les jeux vidéo… Je sais pertinemment bien, que ce n'est pas comme ça pour toutes les familles. Mais malheureusement c'est le cas pour plusieurs des familles du Québec…

De plus, tout deviens de plus en plus informatisé, les compagnies ont besoin de plus d'argent mais la technologie dépasse l'homme alors elles doivent nous remplacer par des ordinateurs et l'homme se retrouve avec de moins en moins d'ouvrage. Par contre, avec de plus en plus de paiements car les hypothèques sont incroyablement élevées et le coût de la vie ne cesse d'augmenter. Tout coûte plus cher alors c'est normal que nous connaissons les plus hauts taux de faillite, les compagnies ne cessent de nous remplacer ou encore pire, de fermée...

Ne vous méprenez pas, il y a du bon à la technologie. Mais le 3/4 de ce qu'on doit inventer, est pour enrayer les effets néfastes de ce que nous avons, nous même créés... Quoi que dans plusieurs domaines la technologie a du positif... Comme les échographies, le vidéo chat avec ma mère en Abitibi alors qu'elle est si loin de moi... Sans internet, je n'aurais jamais rencontré mon chum, donc, je n'aurais pas mes enfants... Sans la technologie, je serais décédée à mon premier accouchement. Alors je ne dis pas que c'est mauvais... Je pense simplement que trop c'est comme pas assez... Un bon retour aux sources s'impose…

Quoi qu'il en soit, on veut tous revenir en arrière d'une certaine manière. La technologie, c'est froid, c'est sans contact. Et là, on veut tous plus de chaleur humaine. On veut retrouver le côté naturel de tout, on veut éviter la pollution. On veut enrayer le racisme, la violence, diminuer la cigarette, contrer l'alcool au volant. De bien belles résolutions.... Que nous n'aurions pas à prendre si nous n'avions pas fait avancer la technologie dans la mauvaise direction...

Alors, maintenant qu'on cherche des sources d'énergies plus naturelles, qu'on veut manger bio car c'est plus naturel, qu'on veut s'habiller bio, car c'est plus naturel, qu'on construit même des maisons "vertes", qu'on prêche l'allaitement et les couches de coton... Jusqu'où irons-nous pour revenir comme le disait si bien Kaïn dans sa chanson "Comme dans l'temps" ???

2 novembre 2010

S'il fallait qu'un jour, la vie t'arrache à moi…

Bonjour tout le monde, la dernière fois que j'ai écrits sur mon blogue, je venais d'apprendre que j'étais enceinte de mon petit Samuel. Près de neuf mois plus tard, je prends quelques minutes pour venir vous écrire.

Tout le long de ma grossesse, j'avais complètement perdu l'envie de faire tout ce que j'adore faire en temps normal, sûrement les hormones... Par contre à présent, je passerais ma journée devant mon portable à écrire et écrire. Mais avec un petit bébé, ce que l'on veut et ce que l'on peut sont deux choses bien distincte...

J'avais envie de vous écrire ce soir, pour vous donnez des nouvelles. Je reviendrai sous peu vous faire part de mon récit d'accouchement. Pour le moment, je ne suis pas encore capable de l'écrire car, je n'ai pas encore accepté ou plutôt digérée tout ce que comporte la naissance de mon fils...

Ma fin de grossesse n'a pas été, disons des plus reposantes. La naissance de mon fils non plus d'ailleurs. Vous savez dans la vie, il y a parfois des moments où l'on se dit, ça va trop bien ce n'est pas normal. Et là tout le monde vous dit : Ben voyons, arrête de t'inquiéter, tout va bien... Mais malgré ces mots d'encouragement, on continue à écouter la petite voix en nous qui nous dit, non, ça ne va pas...

C'est comme ça que ça c'est passé quand mon fils est né. Et mon instinct a eu le dessus sur tout le reste. Ça n'allait pas et ça ne va toujours pas... Une naissance, c'est un moment incroyablement fort en émotion. On assiste "live" à un miracle quand un enfant vient au monde... On assiste à la création de la vie, à l'aboutissement final du résultat d'un amour très fort entre deux personnes. Une naissance devrait toujours être un moment heureux. C'est si fort et intense ce que l'on ressent quand notre regard ce pose pour la première fois sur ce petit être si fragile qu'est notre enfant. Une explosion d'amour se produit alors dans notre coeur et on sait que pour le reste de notre vie, quoi qu'il advienne, on se consacrera entièrement à aimer ce petit enfant et à le protéger coûte que coûte.

La naissance de mon fils, n'a pas été un pur moment intense de bonheur. Elle s'est fait dans le stress et l'angoisse. L'interminable moment où l'on attend de se faire dire, Félicitation madame, vous avez un beau bébé en santé. Je n'ai pas eu la chance d'entendre cette phrase. Oui j'avais un beau bébé, mais on a du sauté la partie où l'on devrait mentionner en santé...

Je suis une mère poule, ou plutôt une mère couveuse, une protectrice qui veut à tout prix que ses enfants soient comblés d'amour et de bonheur. Rien ne compte plus à mes yeux que le bonheur de mes enfants. Rien ne compte plus à mes yeux que mes enfants vivent vieux et en santé. Santé... juste à écrire ce mot j'ai des frissons. Samuel a eu en cadeau, des parents qui l'aime plus que tout, une belle famille qui était prête depuis longtemps à l'accueillir, deux grandes soeurs excitées de le voir et déjà bien en amour avec leur petit frère, des grands-parents dévoués et le meilleur parrain et la meilleure marraine qui soit possible d'avoir. Sans compter nos amis proche qui sont comme de la famille pour nous qui l'aiment tous déjà beaucoup. Il y a pleins de gens qui l'aimaient avant même qu'il voit le jour. Il avait déjà reçu tout cet amour en cadeau avant même de voir la lumière du jour.

Mais, il n'a pas reçu la santé en cadeau...

Je sais, je devrais me réjouir, il n'a pas la leucémie, le cancer ou la sclérose en plaque... Mais il n'a pas la santé qu'un petit bébé mérite d'avoir non plus. Il est né dans un état critique, son coeur a balancé entre la vie et la mort. Heureusement, son choix s'est arrêté sur la vie et depuis, il se bat sans relâche pour survivre. Mais, il a été très malade et il l'est encore.

Samuel, ne respirait pas bien à la naissance, ses poumons n'étaient pas bien développés du tout. Ça lui prenait toute son énergie pour respirer et ça le fatiguait beaucoup. Ça fatiguait également son coeur et c'était très dangereux pour sa vie. Il avait également du liquide dans les poumons et de l'air c'est accumulé autour de son coeur, ce qui le comprimait et l'empêchait de battre correctement. Ils ont du lui faire des injections pour ses poumons, l'intuber et l'opérer pour lui mettre un drain qui allait enlever l'air autour du coeur.

Moi qui attendait depuis des mois de pouvoir prendre mon petit bébé dans mes bras, moi qui est ultra protectrice et possessive avec mes petits bébés, je ne pouvais même pas toucher le miens. La première fois que je l'ai vu, il avait près de 24h de vie. Et je dois vous dire que cette première rencontre a été un choc pour moi. Il avait tellement de difficulté à respirer... C'était difficile à regarder, je n'avais qu'une impression... Mon bébé allait mourir devant mes yeux et je ne pouvais rien faire pour empêcher ça. Je ne pouvais pas croire que je risquais de perdre ce petit bout de ma chair et de mon sang pour qui j'éprouvais tellement mais tellement d'amour. Il devait fournir tellement d'effort pour réussir à faire entrer un peu d'oxygène dans ses poumons, ça lui semblait si difficile d'accomplir une chose qui est innée pour nous et sans effort... RESPIRER...

J'avais l'impression d'être morte, j'avais l'impression d'être en arrêt cardiaque, j'avais l'impression que le temps était suspendu, j'avais l'impression que la terre avait cessé de tourner et pourtant, en même temps, j'avais tellement mal. Je me sentais comme une vitre par laquelle on a lancé une balle de Baseball, je me sentais éclater en des milliers d'éclats de verres...

Ce que j'avais devant les yeux était mon petit bébé et c'était trop lourd à regarder, je n'en pouvais plus, mon coeur n'en pouvais plus, j'avais trop mal, je suis partie. Au fur et à mesure que je quittais les soins intensifs, je me sentais comme la pire des mères du monde, qui abandonnait son enfant seul à son triste sort. Je n'étais pas assez solide pour assister à sa souffrance en direct. J'étais en chaise roulante, ma césarienne me faisait souffrir le martyr mais ce n'était rien par rapport à la détresse de mon coeur causé par la fragilité de mon bébé qui se battait pour sa vie.

Les heures qui ont passés, n'ont fait qu'aggraver cette souffrance. Mon fils dépérissait à vu d'oeil, je sentais la vie, l'abandonner peu à peu. J'avais beau prier, espérer et pleurer toutes les larmes de mon corps, son combat commençait à sembler trop difficile pour lui. Il avait des fils de branchés de partout, un espèce de gros tube sur le nez et la bouche et il recevait tout pleins d'oxygène, mais ce n'était pas assez. Je voulais qu'il aille bien, je voulais le prendre dans mes bras, l'admirer, le cajoler, le bercer, dans le pire des cas, simplement le toucher. Mais je ne pouvais pas et ça me faisait tellement mal.

Et puis, on est venu m'annoncer que mon petit bébé devait être transféré dans un autre hôpital. C'était de la torture, je savais qu'il allait mal, mais je ne voulais pas m'avouer que c'était si pire que ça. Pire encore, il devait partir sans moi, déjà que je ne pouvais le toucher, il serait à des kilomètres de moi, à des kilomètres de mes yeux, à des kilomètres de mon coeur. On ne pouvait pas m'enlever mon bébé, ce n'était pas possible, je ne pouvais pas le croire, je ne voulais pas le croire... Pourtant, c'était bien vrai... C'était la réalité... Je savais que c'était pour qu'il aille mieux, mais moi, tout ce que je voulais c'était de pouvoir prendre mon bébé, de célébrer sa naissance, de vivre ce moment dans le bonheur, de le partager avec les gens que j'aime. De vivre sa naissance, comme on célèbre une naissance en temps normal. Mais là, rien n'était normal.

Je n'arrivais plus à respirer tellement je pleurais, l'air me brûlait les poumons comme du feu, je voulais mourir. J'avais tellement peur pour sa vie, si je n'avais pas eu mes deux autres filles et qu'il serait arrivé quelque chose à mon petit bébé, je ne sais pas ce que j'aurais fait. Jamais dans toute ma vie, je ne m'étais sentie dans une telle détresse. Je ne savais plus à quoi m'accrocher. Mais il faut toujours le fond, pour se donner un air d'aller et revenir à la surface. Et c'est ce que j'ai fait...

Une fois rendu au Children, Samuel s'est mis à aller mieux. Il recevait les soins adéquats et son état s'améliorait... On a pu revenir à Pierre-Boucher au bout de 4 jours. Il avait toujours des fils de brancher un peu partout mais au moins, on pouvait le prendre, le toujours, le regarder de près, centimètre par centimètre, le sentir, ça sent tellement bon un petit bébé... Il a continué à prendre du mieux côté respiratoire mais il a commencé à vomir et à ne pas garder son lait. On a vite compris que comme sa soeur Sophie, il ne tolérait pas le lait normal. Les médecins ont donc décidé de le mettre sur un lait anti-allergène. Ça bien fonctionné au début, il ne vomissait plus du tout, tout allait bien. Enfin, mon petit bébé allait reprendre le dessus et dans quelques temps, on allait parler de tout ça au passé...

ERREUR, il a commencé à régurgiter, et à faire du reflux. Il avait beau avoir du lait spécial, il faisait quand même du reflux. On a quand même eu notre congé de l'hôpital, il avait une petite infection dans sa plaie où était installé son drain mais sinon, il était assez bien pour enfin rentrer à la maison, où il était fort attendu... La première nuit à la maison, ne fût pas sans difficulté. À son boire de 2h00, il s'est mis à vomir, par la bouche et par le nez. Et il s'est étouffé, j'avais beau lui tapé dans le dos, il était complètement étouffé, il ne respirait pas, ne semblait pas être capable de reprendre son air. J'étais larguée, paniquée, effrayée. Je ne pouvais pas croire qu'alors qu'on pensait que tout allait bien que mon bébé allait me mourir ça dans les bras, étouffé par son lait. JE NE VOULAIS PAS. Je l'ai couché sur le ventre sur mon avant bras, je l'ai penché la tête par en bas et je lui ai tapé dans le dos. Il était tout mou, inanimé, bleuté et n'avais aucune réaction. Je lui disais de respirer, de se battre de ne pas me faire ça, ça n'y changeait rien, il ne respirait toujours pas. J'ai crié à mon chum de venir, je voulais qu'il appel un ambulance, mon fils était en train de mourir et j'avais beau faire tout ce qui était en mon possible de faire, je n'arrivais pas à le sauver. Quand mon chum est entré dans la chambre, j'ai entendu un petit étouffement, puis un autre et soudain un hurlement. Vous savez, le genre d'hurlement qu'on entend quand un bébé naît, comme le premier cri. Je pouvais me remettre à respirer, mon bébé pleurait. Je n'avais jamais été aussi heureuse d'entendre mon bébé pleuré, ça voulait dire qu'il était en vie. Il aurait pu pleurer toute la nuit, ça ne m'aurait pas dérangée, car il était en vie...

Deux jours plus tard, j'ai vu la pédiatre, elle lui a prescrit un médicament contre le reflux qui n'a rien fait du tout. Mon bébé, vomissait en jet et en grosse quantité. Dans ces moments là, tout le monde a une théorie, et tout le monde pense que le médecin ce trompe... Moi et mon chum, on était rendu stressé de faire boire notre petit coeur, on avait peur qu'il vomisse ou encore pire qu'il s'étouffe... Comme il continuait de vomir, nous sommes retourné chez le pédiatre et nous avons eu une prescription pour un médicament contre le reflux plus fort. Au bout de deux jours, nous avons vu une amélioration, il vomissait en jet une fois seulement par jour au lieu de six fois. Mais après deux autres journées, il s'est remis à vomir et à vomir... L'inévitable arriva, mon petit bébé s'est encore étouffé, son vomit lui avait sortie par la bouche, le nez et les coins de yeux. Je ne savais même pas que du vomit pouvait sortir de là... Peut importe, il ne respirait plus, commençait à devenir bleuté et je me disais que j'avais eu de la chance la première fois, mais allais-je être aussi chanceuse cette fois-ci ??? Heureusement oui, mais croyez-moi que le lendemain matin, je me suis pointée au Children pour éclaircir ça avec un pédiatre. Ce n'est pas vrai que j'allais laisser mon bébé vomir de la sorte...

Après un écho en long et en large de sa bedaine, les pédiatres n'ont trouvé aucune malformation, aucun problème visible à l'échographie. Avec un gastro-entérologue, ils en sont venus à la conclusion de doublé sa dose de prévacide, son médicament contre le reflux. Ce qu'on s'est empressé de faire... Miracle, nous avons eu un beau 48h sans régurgitation, sans vomissement. Malheureusement, nous avons crié victoire, un peu trop vite... Samuel s'est remis à vomir une fois par jour, en jet, par la bouche, le nez et les yeux. Et il régurgite de plus en plus chaque jour. Et ce soir, encore une fois, il s'est étouffé, il a cessé de respirer et il est devenu tout mou et bleuté. Le positif dans tout ça est que j'ai réussi à le débloquer et à faire en sorte qu'il recommence à respirer.

La question est de savoir, combien de fois je vais réussir ??? Pourquoi, personne ne trouve ce qu'il a. Vais-je devoir faire tous les hôpitaux pour enfant jusqu'à ce que quelqu'un trouve son défaut de fabrication ??? Et si la prochaine fois, je ne réussissais pas à le ramener, et si il mourrait dans mes bras ? Et si je devais me sentir coupable le reste de ma vie parce que cette fois-ci, je n'ai pas réussi à le sortir de son étouffement ??? Ça ne peut plus durer, mon fils se lamente, se tortille et pleure toute la journée parce qu'il a mal. Il vomit, ça lui sort de partout et il s'étouffe à en devenir bleu. Et moi, je devrais rester là sans rien faire parce que personne ne trouve ce qu'il a. Parce que tous les examens sortent normaux.

Je veux bien être positive et me dire qu'un jour tout ça sera derrière nous, qu'il ira bien et qu'il me fera vivre l'enfer en faisant des mauvais coups. Mais pour le moment il ne va pas bien, ça s'améliore pendant quelques jours et ensuite ça redeviens aussi pire que c'était. Qu'est-ce que je dois faire, attendre qu'il meure et espérer qu'ils trouvent ce qu'il avait lors de son autopsie ??? J'ai beau être fatiguée, épuisée, stressé, épeurée, me sentir seule et être terrifiée à l'idée que mon petit bébé lou meurt. Chaque fois qu'il pleure, je me sens tellement soulagée.

Je ne sais plus vers qui me tourner, à quelle porte aller cogner, mais je vais continuer jusqu'à ce que quelqu'un trouve ce qu'il a, jusqu'à ce qu'il cesse d'être malade. Peut importe le nombre de temps que ça prend, je vais trouver quelqu'un pour le guérir. En attendant, c'est de la torture pour mon coeur de mère de le voir souffrir. Et une chose est certaine, son arrivé dans ce monde aura fait de moi une toute autre personne. Plus jamais je ne serai celle que j'étais avant le 20 septembre 2010. Je suis différente et je le sais, je le sens. Présentement je concentre mes énergies sur mon petit bébé malade et aussi à ne pas négliger mes deux autres amours, Camille et Sophie. Je ne dois pas non plus négliger mon travail, ni mon conjoint, ma famille et mes amis (es). Mais une chose est sure, je vais devoir à un moment ou l'autre prendre le temps de découvrir celle que je suis devenue car après tout ce que je viens d'endurée, il est de toute évidence clair, que je ne serai plus jamais la même…

Désolée de faire dans le mélodrame ce soir, mais il fallait que j'écrive tout ça pour être capable d'arrêter de pleurer. Merci à tous ceux qui prendront le temps de me lire et d'ajouter un petit commentaire…

Nadia
xxx

17 février 2010

Pro allaitement, pro couche de cotton, pro AVAC ou juges de vie ???

Salut tout le monde...


J'ai écrit ceci sur mon blogue et je vous le copie ici aussi car je voulais vos opinions également...Je sais que je lance une pierre dans l'eau avec ce post et que certaines d'entres vous ne seront pas d'accord avec moi. Mais j'ai assisté à un débat sur les pours et les contres de l'allaitement, les couches de coton et les AVAC et j'avoue que je me pose certaines questions...




En ce qui me concerne, je ne juge personne, c'est chacun ses choix et j'assume les miens. Par contre je ne suis pas obliger d'être d'accord avec les autres. Ce qui me déçoit c'est ceux et celles qui font sentir les autres coupables selon leurs choix, qui les font douter. Je trouve ça un peu méchant. Je m'explique et au cas où il y aurait des personnes qui se sentent visé ici, bien désolée, je ne vise personne j'exprime une opinion et personne n'est obligé d'être d'accord avec moi...





Il y a les pro allaitement (et je priorise l'allaitement aussi)


Il y a les pro couche de coton (que j'admire)


Et il y a les pros AVAC





C'est vrai que ces trois choses sont ce qu'il y a de mieux.





J'aimerais seulement qu'on arrête de juger celles qui ne veulent pas allaiter, celles qui vont acheter des pampers et celles qui auront des césariennes.





Je trouve ça dommage qu'on doivent de trouver une excuse de nos jours parce qu'on ne veut pas allaiter. Moi la première j'aurais aimé allaiter, mais ça ne fonctionne pas. Et si il y a une chance que ça fonctionne au prochain bébé, je le ferai. Je leur donne le colustrum à la goutte et malheureusement pour moi, il n'y a rien de plus qui veut sortir de mes seins. Et oui on m'a fait sentie coupable de ça, personne n'a pensé que ça me faisait de la peine de ne pouvoir allaité, ben non, on m'a jugé et renoter et renoter les côtés négatifs à ne pas allaiter, ce qui a rendu mon deuil de l'allaitement encore plus difficile.






Il y a plusieurs femmes qui décident de ne pas allaiter et elles ont plusieurs raisons différentes. Je serai tenté de dire, d'essayer avant de dire non, comme quand on refuse de manger une chose sans même y avoir goûter de peur de ne pas aimer ça. Dans la plupart des cas, c'est positif. Mais il arrive que non et il faut respecter ça... Le pire c'est dans les hôpitaux, je ne trouve pas ça correct. Je connais une fille qui n'a pas allaité car elle a été abusée étant jeune et ça la met mal à l'aise d'allaiter, elle en fait un genre de blocage. Croyez-vous qu'elle méritait toutes les choses méchantes qu'on lui a dite pour la faire sentir coupable ? Je ne crois pas, c'est vrai, elle n'a racontée son histoire à personne mais de toute façon, on n'a pas à juger les autres.






J'aime qu'il y ait des marraines d'allaitement, j'aime qu'il y ait des associations pour ça et si il existe un seul truc pour que je puisse allaiter mon prochain bébé, tant que ce n'est pas trop douloureux et que ça ne me fait pas faire une dépression, je vais tout essayer et pour avoir manqué ce privilège qui me baume le coeur, je dis à toutes de l'essayer. Mais si ça vous tente carrément pas, assumée votre décision et MOI je respecterai votre choix.






Pour les couches de cotons, je n'ai aucune excuse en dehors que je n'ai pas la mise de fond. Et que je suis paresseuse. J'encourage tout le monde à le faire pour me déculpabiliser moi-même. Mais ça ne m'intéresse pas, même si je suis une personne pour qui l'écologie a une immense importance. Mais encore la, j'ai pas envie qu'on s'obstine avec moi pour me convaincre. Je ne suis pas fine mais ça ne me tente pas. Je veux juste que mon choix soit respecté. Quoi que peut-être qu'un jour une personne aura la phrase magique pour me convaincre. Avec ma garderie j'en ai gardé quelques-uns des enfants avec des couches de cotons, j'en ai vu des sortes différentes, je les ai utilisés sur les enfants que je garde et je n'en ai aimé aucune. La seule chose que j'aime des couches de cotons c'est qu'elles sont bonnes pour l'environnement. Alors go, go les filles utiliser les à ma place, vous êtes hot, courageuse et je vous admire... Pour les paresseuses comme moi, bien je vous comprends...






Mon dernier point porte sur l'AVEC et c'est suite à des commentaires qu'une fille du forum a eu sur son poste que je me questionne... Qui dit AVAC dit aussi césarienne. Ce n'est pas évident. À ma première fille j'ai eu une césarienne endormie, et plus jamais je ne voulais vivre ça. Mon bassin n'avait pas ouvert et je ne savais pas si c'était un événement isolé où si ça serait comme ça à chaque grossesse. Mais quand j'ai eu ma deuxième fille j'ai envisagé l'AVAC, même si j'ai une peur bleu de faire une rupture utérine. Je suis un peu peureuse que voulez vous... Quoi qu'il en soit, ma première cicatrice ne me permet pas de tenter un AVAC et ça été conclu par 2 gynéco de villes différentes. En plus ma fille se présentait pas les pieds et je devais être provoquée à 38 SA à cause de mon diabète. Finalement à 37SA j'ai du accoucher car mon placenta était fini, complètement fini je devrais dire. Alors j'ai eu une césarienne d'urgence.






Donc au troisième, je ne me pose même pas la question j'aurai une césarienne planifiée. Ce que je trouve plate, ce sont celles qui veulent une césarienne planifiée pour une question de date de fête où de raison personnelle à elle et non au bébé. Si j'avais le choix, mon bébé serait dans mon ventre jusqu'à ce qu'il décide de sortir où jusqu'à ce que sa date soit périmée. Mais pas avant. Ma fille est née à 37SA et elle a des séquelles permanentes. Je sais mieux que n'importe qui que le 40SA est primordial. Encore là, je ne vous juge pas, mais j'ai du mal à comprendre comment une date de fête peut être plus importante que la santé d'un petit miracle. Tomber enceinte, n'est pas facile et pour certaine ça relève du miracle alors je ne comprends pas comment on peut vouloir jouer sur la santé de notre bébé pour un caprice.






Par contre, si c'est votre santé morale ou physique qui est atteinte, il ne faut pas niaiser et assumer votre décision. Je sais que ce n'est pas évident. À Camille, j'avais tellement mal au bassin que je n'étais presque plus capable de marcher. Je voulais accoucher à 36Sa tellement j'avais mal. Et j'ai toffé jusqu'à passé 40 semaines. Je peux facilement comprendre qu'en fin de grossesse on est à boute, mais ce n'est pas deux semaines qui changeront grand chose. Sur ce point, je ne suis pas nécessairement d'accord avec celles qui veulent une césarienne planifiée, je ne comprends pas nécessairement vos besoins face aux dates. Mais je respecte votre point de vu et jamais je ne jugerai personne sur ça. Mais j'ai le droit de donner mon opinion comme d'autres ont le droit de donner la leur sur l'allaitement. Ce que je demande c'est de faire tout ça dans le respect. Pas comme ce que j'ai vu à plusieurs reprises où le ton monte et où certaines se mettent à pleurer...






Pour l'AVAC, je crois que c'est un choix plus personnel, et qu'il faut en évaluer les pour et les contre et choisir ce qui est mieux pour son bébé, selon notre cas. J'aurais aimé un accouchement naturel sans épidural, mais dans mon cas c'est à oublier alors je dois vivre avec ça. Mais je trouve chanceuse celles qui pourront le faire et je jalouse celles qui le réussiront. Je jalouse encore plus celles qui accoucheront à la maison, c'était mon plus grand rêve, un accouchement à la maison et être foule extra collé sur mon bébé et l'allaiter. Être en parfaite symbiose avec mon bébé dans notre bulle. Mais bon la vie en a décidé autrement.






Je demande juste à tous et à toutes d'y penser deux fois avant de juger les autres car personne n'aime être jugé. Je suis rarement en accord avec les autres, mais je ne juge jamais personne même si j'ai mon opinion sur tout et un opinion bien arrêté quelques fois. Comme certains et certaines d'entre-vous ne seront pas d'accord avec moi.






Je voulais faire passer mon message alors SVP ne tirez pas sur le messager...


11 février 2010

Maman...

Maman, si il y a bien une chose dans le monde que je voulais, c'était d'un jour me faire appeler maman. Après 5 ans d'essaie et 4 fausse-couche, j'ai enfin eu le plus grand des bonheurs qu'il soit possible de vivre dans ce monde : Donner la vie. En 2004, je donnais naissance à Camille, ma belle grande sensible qui a eu 5 ans en décembre dernier. 2 ans et 1 fausse-couche plus tard, j'accomplissais le miracle de la vie une deuxième fois en mettant au monde un petit bébé miracle qui a frôlé la mort en naissant. Voilà comment est née ma Sophie, téméraire et débordante d'énergie, elle aura 3 ans en avril.

Voilà que 2 ans et trois fausse-couche plus tard, j'apprends cette semaine que je suis enceinte. Je suis vraiment heureuse de cette nouvelle. J'ai toujours voulu avoir une grande famille, j'ai toujours voulu avoir de la vie et de la joie autour de la table pendant les repas.

Peut importe ce que l'on fait de notre vie, pour presque tous les humains de cette terre, il y a une chose à laquelle on sera toujours lié d'une manière extraordinairement spéciale. Notre mère... Maman est dans 98% des cas, le premier mot que l'on prononce. Peut importe notre âge, on a toujours besoin de notre mère et même si elle n'est jamais parfaite, quoi que l'on fasse, il n'est est impossible de ne pas l'aimer.

Une mère c'est comme un enfant, c'est intouchable, c'est précieux et c'est synonyme d'amour et de réconfort. Voilà ce que je veux être dans la vie... Une mère à part entière. J'ai cherché le mode d'emploi et je ne l'ai pas trouvé, alors j'ai décidée d'être la mère que je suis.

Quelle mère je suis ? Une mère poule, qui aime ses enfants plus que tout au monde, je suis là pour les guider sur la route de la vie et leurs apprendre à faire leur propre choix. Je vais les materner, les coller et les bécoter plus qu'il en faut mes enfants. Je ne veux qu'ils manquent de rien, je veux que mes enfants aient de bonnes valeurs et qu'elles sachent la vraie définition du mot respect. J'essaie de les stimuler et de leur donner une bonne éducation. Jusqu'à présent je suis fière de mes filles donc fière de moi.

Dans les prochaines semaines, je vais avoir mal au coeur, mal aux seins, mal à tête, je vais mal dormir, faire des cauchemars, je vais devoir me lever la nuit pour aller faire pipi, sans compter la fatigue. Ensuite viendra les maux de dos, l'impatience et encore la fatigue, le manque d'appétit et l'insomnie. Mais après tout ça viendra, les échographies où je rencontrerai mon petit miracle via les ultrasons, le moment où je sentirai mon bébé bouger, mon ventre qui deviendra immense et qui me fera me sentir immensément belle et le grand jour viendra où je ferai enfin la rencontre de ce petit être extraordinaire qui aura besoin de tout l'amour que je serai capable de lui donner. Et pour ça, tout le reste en vaut la peine. Pour ça, pour ce bébé, il me fait plaisir d'avoir mal au coeur, d'avoir un caractère de cochon et d'avoir tous les symptômes qui viennent avec la grossesse. Pour ça, je suis prête à endurer bien des misères car un bébé c'est le plus beau des miracles et depuis deux ans que j'attends ce moment alors je vais en vivre chaque semaine pleinement car rien au monde ne me fait plus plaisir que d'être enceinte.

C'est mon cadeau de St-Valentin, un test de grossesse avec un beau +
Dans neuf moi je serai maman et neuf mois après ça, j'entendrai probablement mon petit miracle prononcer ce mot qui me met les larmes aux yeux tellement il a une valeur inestimable... Le mot "Maman"...

19 janvier 2010

Passion...

Bonjour à tous, premièrement bonne année 2010. Je vous souhaite sincèrement que cette année soit magique... J'ai le feeling que c'est ce qu'elle sera pour moi. Je ne sais pas ce qui m'attends mais j'aspire à de la magie pour 2010. On verra si elle va opérer...

Tous ceux qui me connaissent, sont au courrant de l'histoire d'amour que j'entretiens avec mon clavier d'ordinateur et l'écriture... Je ne suis pas très bonne pour parler de mes émotions mais quand il s'agit de les écrire, devant mon clavier d'ordinateur où encore avec un bon vieux crayon, tout semble d'une facilité accrue...

L'écriture et la musique dont pour moi l'équivalent de l'eau et l'air... Sans eux, on meurt... Il est clair que c'est en dehors de mes enfants et des gens que j'aime qui me sont encore plus vitaux. Mais ici on parle de passion et non d'autre chose... Mes doigts reconnaissent mon clavier d'instinct, dès qu'ils s'en approchent, ils ne peuvent faire autrement de se mettre à parcourir cette avalanche de lettre qui me permet de construire les phrases que je veux vous partager...

2009 n'a pas été une bonne année sur bien des plans... Surtout au niveau de la prospérité et de la santé... Mais elle m'a apporté une nouvelle passion, presque aussi grande que l'écriture. Quoi que l'écriture est plus une dépendance, une obsession qu'une passion. Mais bon, ma nouvelle passion est le scrapbooking.

Je n'ai jamais été manuelle, mais là, il s'agit de passer des heures et des heures à bricoler avec les photos de mes filles... Car il faut qu'elles soient au premier plan pour que j'aime ça... J'aime tellement ça que j'en ferais tout le temps, à chaque soir en fait. Quand je scrapbook, j'ai l'impression d'être avec mes filles. Je leur fait des livres souvenirs pour le jour où elles seront mères à leur tour et qu'elles puissent se comparer bébé avec leur bébé à elle.

C'est leurs vies qui sont mise sur papier alors je ne dois pas me planter, je veux vraiment représenter avec mes pages, ce qu'elles représentent pour moi, tout l'or du monde... Pendant ce temps, je ne pense à rien, en fait c'est de la scrapbook-o-thérapie. Je me sens mieux et plus légère après avoir accomplie l'art du scrapbooking. Presque autant qu'après avoir écrit un chapitre de mon roman ou ici sur mon blogue.

Je vais vous montrer quelques photos éventuellement, j'ai aussi fait trois calendriers, des calendriers de l'avant et un cadre pour ma mère et un pour ma belle-mère pour Noël. Pour les cadres, je vais m'en faire pour moi aussi car c'est vraiment beau sur un mur, c'est très différent d'un cadre photo ordinaire...

C'est de ce que je voulais vous parlez aujourd'hui, pour mon premier article de l'année. J'aimerais écrire plus souvent sur mon blogue, mais les idées de sujets me manque donc si vous avez des idées, il faut me les partager...

Encore une fois, je vous souhaite une année remplie de couleurs, de beaux souvenirs et de moments magiques, comme sur mes pages de scrapbook quoi...